L’éducation en langue française : un héritage de fierté et de victoires
L’éducation en français en Ontario résulte de décennies de lutte et de détermination. La vitalité de la langue française s'est affirmée grâce à des victoires historiques, assurant un avenir florissant pour la communauté francophone. En 1912, le règlement 17 interdit l’enseignement en français après la 2e année. La résistance s’organise rapidement. En 1916, à l'École Guigues, les mères francophones bravent les inspecteurs armées de leurs épingles à chapeau, marquant une étape cruciale vers la victoire : dix ans plus tard, l’enseignement en français est à nouveau autorisé.
Avec l’ouverture de nouvelles écoles élémentaires catholiques, le réseau francophone s’étend. En 1979, le Collège catholique Samuel-Genest devient la première école secondaire catholique de langue française. La communauté grandit et s’organise, pavant la voie à la création de nouveaux conseils scolaires.
La Loi 109 permet la création du Conseil scolaire de langue française d’Ottawa-Carleton, offrant pour la première fois une gestion par et pour des francophones. En 1997, la Loi 204 restructure le système scolaire ontarien, créant 12 conseils scolaires de langue française, dont le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE). Ce dernier s’engage dès lors à offrir une éducation moderne, enracinée dans la foi catholique.
Créé en 1998, le CECCE regroupe alors 57 écoles et 16 000 élèves sur un vaste territoire de 33 042 km². Dès 1999, il se démarque en devenant le premier conseil scolaire à adopter un cadre d’imputabilité, assurant une gestion transparente et responsable. Au fil des ans, le CECCE évolue pour répondre aux besoins changeants des communautés francophones. Aujourd’hui, il continue d’innover et de se transformer afin d’offrir une éducation de qualité, en accord avec ses valeurs et sa mission.